Exégèse de Matthieu 11 par le pasteur David Jang


À partir des prédications du pasteur David Jang, cette étude approfondie de Matthieu 11—« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés »—relie le sens du texte au voyage des rennes dans Frozen Planet II, pour éclairer l’expiation substitutive de la croix, le repos, le joug d’amour et l’espérance de la vie éternelle.


Les images de Frozen Planet II dévoilent un monde où la glace et le vent, le silence et la tempête alternent sans cesse. Non seulement les régions polaires de l’Arctique et de l’Antarctique, mais aussi des déserts gelés, de hautes chaînes montagneuses, des forêts couvertes de neige et des mers glaciales : partout où le froid règne, la vie se trouve constamment devant une décision—celle de « faire le prochain pas ». Parmi ces scènes, la procession des rennes arctiques qui traversent un fleuve profond à la recherche d’herbe nouvelle dépasse la simple splendeur de la nature ; elle ressemble à une lutte pour saisir la raison même d’exister. Le courant devant eux est glacé comme une fine couche de givre, la force de l’eau est rude. Et pourtant, des milliers d’animaux se pressent dans une même direction et franchissent le passage. Pourquoi ? Parce que de l’autre côté, il reste un vert qui ne s’est pas desséché ; et ce vert, c’est la vie ; et la vie, c’est la promesse qui permet de tenir aujourd’hui. En regardant cette scène, une question s’impose : pour quoi avons-nous pris des risques jusqu’ici ? Jusqu’où avons-nous donné de nous-mêmes pour chercher la vérité ?


Lorsque le pasteur David Jang (fondateur d’Olivet University) commente Matthieu 11, le point qu’il tient et répète est le suivant : l’être humain, au lieu de risquer sa vie pour atteindre la vérité, découvre que c’est la vérité elle-même qui s’est approchée de nous. De même que le renne doit traverser le fleuve pour obtenir l’herbe, nous imaginons qu’il nous faudrait traverser par nous-mêmes un fleuve périlleux afin de « nous assurer » la vérité. Mais l’Évangile ouvre un chemin dans une direction totalement différente. Ce n’est pas nous qui avons assumé d’innombrables dangers pour aller vers la vérité ; c’est la vérité qui est descendue vers nous et nous a tendu la main. Cette main, c’est l’invitation de Jésus-Christ : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » (Mt 11:28) Cette invitation ne se réduit pas à une phrase chaleureuse apaisant une psychologie épuisée. Elle touche le poids le plus essentiel que porte l’existence humaine : le fardeau du péché, l’angoisse que le péché produit, et les innombrables structures d’auto-justification que nous avons empilées pour couvrir ce péché.



Le pasteur David Jang dit que le mot « fardeau » n’évoque pas une simple fatigue, mais une réalité théologique. L’être humain ne doit pas se reposer seulement parce qu’il est épuisé ; il ne parvient pas à se reposer à cause du péché. Même si, extérieurement, tout semble aller bien, le cœur demeure poursuivi. L’échec d’hier revient aujourd’hui sous forme d’auto-accusation ; la vantardise d’aujourd’hui se transforme demain en vide. Conscient ou non, l’être humain vit pour se défendre lui-même ; et plus cette défense se répète, plus le poids intérieur s’alourdit. Comme Romains 1:18-20 le décrit, alors que Dieu a donné ce qui permet de le connaître, l’homme refuse de le reconnaître, ne rend pas grâce, et finit par mettre la créature à la place du Créateur. Dans cette position, le cœur humain se retrouve prisonnier d’un cycle d’oubli volontaire et d’inquiétude. La vérité n’a pas disparu au-dehors ; elle est étouffée et maintenue sous pression au plus profond du cœur. C’est pourquoi l’invitation de l’Évangile n’est pas « Efforce-toi davantage », mais « Viens à moi ».


En Jean 1:29, Jean-Baptiste désigne Jésus en disant : « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » Le pasteur David Jang s’appuie sur cette parole pour fixer clairement la direction du salut. Le problème du péché ne s’allège pas par la simple détermination humaine ; il peut être temporairement recouvert par un ascétisme religieux, mais il n’est pas supprimé à la racine. Si les sacrifices de l’Ancien Testament se répétaient, ce n’était pas d’abord parce que le péché se répétait, mais parce que la conscience humaine ne pouvait jamais être totalement purifiée. Or l’Agneau, Jésus-Christ, met fin à la chaîne des rites répétés par un sacrifice unique, une offrande « une fois pour toutes », en transférant sur ses propres épaules le poids du péché. Ici, « transférer » n’est pas un symbole vague : c’est une réalité. L’annonce que le Christ a porté le poids que l’homme ne peut jeter lui-même renverse de front l’ordre religieux qui répète sans cesse : « À toi de supporter ».


Matthieu 20:28 rend ce renversement encore plus explicite : « Le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. » Le pasteur David Jang met en relief le tranchant du mot « rançon », afin que nous n’oubliions pas que le salut touche à la question du « prix ». La liberté n’est pas donnée gratuitement au sens où personne ne paierait : quelqu’un doit payer. Le prix du péché que l’homme ne peut régler, Jésus l’a acquitté ; et le coût, c’est la croix. Ainsi, la paix chrétienne n’est pas un optimisme flou, mais un repos solide édifié sur un prix déjà payé. C’est là que la parole de Jean 14:27 prend toute sa force : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde donne. » La paix du monde est conditionnelle et changeante ; la paix du Christ est un don irréversible, fondé sur le fait de la croix.


Quand le pasteur David Jang explique Matthieu 11:28-30, il distingue le fardeau en deux niveaux. L’un est le fardeau du péché que nous devons déposer. L’autre est le joug du Christ que nous devons accepter volontiers. Le fardeau du péché écrase l’homme, tandis que le joug le fait vivre. Cela semble paradoxal, mais c’est précisément dans ce renversement que l’Écriture décrit la structure de la liberté. Sans joug, l’être humain, sous le nom de « liberté », se retrouve attelé aux désirs et aux peurs. À l’inverse, le joug du Christ donne une direction d’amour et de vérité, et arrache l’homme à l’errance autodestructrice. Dire que son joug est doux et son fardeau léger ne signifie pas que toute responsabilité disparaît de la vie, mais que la source de la responsabilité change : elle devient l’amour. On ne vit plus selon « il faut », mais selon « j’aime ».


À ce point, le pasteur David Jang rappelle souvent la réprimande de Jésus envers les scribes et les pharisiens. En Matthieu 23:4, Jésus dit qu’ils « lient des fardeaux pesants et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt ». La religion est toujours tentée de déménager le poids sur les épaules d’autrui : par la forme de règles, par le langage de l’évaluation, par le regard de comparaison, par le « maintien des apparences » au nom de la communauté. Le pasteur David Jang affirme que dirigeants et fidèles doivent se méfier de ce piège. L’Évangile est une nouvelle qui fait déposer les fardeaux ; si, tout en prétendant annoncer l’Évangile, on manipule les personnes en amplifiant culpabilité et peur, ce n’est pas le chemin du Christ, mais un chemin proche de celui des pharisiens. L’invitation de Jésus n’est pas oppression, mais libération ; ce n’est pas une technique de contrôle, mais une puissance d’amour.


Cependant, la libération n’est pas le laisser-aller. Au moment où l’on dépose le fardeau du péché, on se tient devant un autre appel. Le « joug d’amour » dont parle le pasteur David Jang inclut une responsabilité communautaire. Le Christ ne nous laisse pas simplement nous reposer seuls ; après nous avoir donné du repos, il nous renvoie sur le chemin de l’amour. Ainsi, le repos de Matthieu 11 n’est pas une pause passive, mais une restauration des relations et une remise en ordre de la vocation. Quand Philippiens 4:7 déclare : « Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ », cette paix n’est pas une sensation qui fuit la réalité, mais une protection active, qui garde. Que garde-t-elle ? L’amour, l’espérance et l’attitude de service.

La scène des rennes traversant le fleuve dans Frozen Planet II évoque justement cette « activité ». Les rennes ne sont pas seulement des êtres emportés par le courant : pour vivre, ils fixent une direction, s’appuient sur le troupeau, et continuent à poser le pied jusqu’au bout. Il en va de même pour la foi. Venir à Jésus n’est pas seulement un instant d’émotion religieuse ; c’est un changement d’orientation, une décision de rendre la souveraineté de la vie au Seigneur. Le pasteur David Jang insiste : même si la vérité s’est approchée de nous, répondre à cette vérité demande une réponse claire. Si l’invitation est un don, la foi est le geste de recevoir ce don à deux mains. Si on ne reçoit pas, le don demeure encore sur le seuil de la porte.


Romains 1 montre comment le monde se déforme lorsque l’homme tourne le dos à Dieu. Quand on ne glorifie pas Dieu, la gratitude disparaît, la pensée devient vaine, le cœur insensé s’obscurcit. Le pasteur David Jang lit cela non comme une simple liste de déchéances morales, mais comme un processus d’effondrement ontologique. Si le repos humain s’écroule, c’est parce que la relation avec le Créateur s’est écroulée. Nous cherchons le repos dans le travail, les relations, la réussite ; mais, en réalité, le repos vient de la restauration de la relation. Ainsi, quand Jean 17:3 définit la vie éternelle comme « qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ », la vie éternelle n’est pas seulement un prolongement du temps accordé dans le futur : c’est un changement qualitatif de la relation, qui commence ici et maintenant. Quand cette relation est restaurée, la paix n’est plus une émotion ; elle devient le fondement de l’être.


Quand le pasteur David Jang parle du principe de la rédemption, il ne recouvre pas la croix d’un langage sentimental. Il dit plutôt que la croix est l’événement qui démolit toutes les échelles de salut que l’homme s’est fabriquées. Nous nous accrochons souvent à un projet : « devenir quelqu’un qui mérite d’être reconnu par Dieu ». Mais ce projet engendre finalement tantôt l’orgueil, tantôt le désespoir. Un peu de réussite et l’on s’enfle d’orgueil ; un peu de chute et l’on sombre dans le désespoir. Entre ces deux pôles, l’homme perd le repos. Jésus est venu pour couper ce cycle. Comme le symbole de « l’Agneau » l’indique, il ne sauve pas en écrasant par la force, mais en sauvant par le sacrifice de soi. Ce sacrifice n’est pas faiblesse : il est la forme la plus puissante de l’amour.


Une œuvre célèbre aide à visualiser cette forme d’amour : la Pietà de Michel-Ange. Marie y tient dans ses bras, sculpté dans le marbre, le corps de Jésus descendu de la croix—un seul tableau où se concentrent poids, compassion et silence. Si une tristesse étrangement chaude se dégage de la pierre froide, c’est parce que la scène n’est pas seulement la douleur d’une mère : elle symbolise le poids de la rédemption, celui du salut porté à la place de l’humanité. L’exhortation du pasteur David Jang—« déposez à Jésus le fardeau de votre péché »—repose sur cette réalité : quelqu’un a déjà accueilli ce poids. Devant cette étreinte, nous n’avons plus besoin d’allonger nos plaidoyers pour nous justifier. L’expiation est accomplie.


Alors, comment mesure-t-on la vie chrétienne ? À partir de Matthieu 20:28, le pasteur David Jang affirme que la manière d’être de celui qui a reçu le salut se révèle par le « service ». Le service n’est pas un bonus moral : il est le canal par lequel la grâce de la rançon s’écoule dans la réalité. Si Jésus est venu pour servir, ceux qui appartiennent à Jésus ne peuvent que se tenir sur le chemin du service. Mais ici encore, la tentation pharisienne relève la tête : même le service peut devenir une scène où l’on cherche la reconnaissance. C’est pourquoi Jésus dit : « Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi. » On apprend le service, mais on l’apprend de Jésus. On apprend non pas selon le regard des hommes, mais selon le cœur du Seigneur.


Le pasteur David Jang met en garde contre la « compétition de performance spirituelle » qui se produit souvent dans l’Église et qui impose à tant de personnes un autre fardeau. Certains se comparent par le nombre de cultes, d’autres par la quantité de bénévolat, d’autres par la profondeur de connaissances bibliques. Dans ce processus, des blessés s’en vont en silence, et même ceux qui restent finissent par « jouer la foi » pour être reconnus. C’est l’opposé du repos de l’Évangile. L’invitation de Matthieu 11 révèle l’attitude de Dieu qui s’approche d’abord des blessés. Dieu ne nous appelle pas en regardant notre tableau de résultats. Il appelle ceux qui sont écrasés par ce tableau. Et dans cet appel, nous recevons enfin la force de vivre par amour.


Le monde de froid que montre Frozen Planet II rend, paradoxalement, la chaleur de la vie plus nette. Plus la tempête de neige est violente, plus on comprend la valeur d’une petite chaleur. Il en va de même pour la foi. Plus la vie devient froide, plus on éprouve à quel point l’amour du Christ est concret. Le pasteur David Jang ne laisse pas « l’amour du Christ » comme une idée abstraite : il invite à le comprendre comme « l’événement où le fardeau est transféré ». Jésus a soulevé notre charge ; et sous son joug, nous apprenons l’amour. Ici, l’amour n’est pas un torrent d’émotions, mais une volonté qui accepte de se donner pour l’autre. Il se manifeste parfois par l’écoute, parfois par le pardon, parfois par des gestes concrets qui portent avec l’autre son fardeau.


Cependant, la pratique de l’amour est difficile à soutenir par la seule force de volonté humaine. C’est pourquoi le pasteur David Jang souligne « apprenez de moi » comme un entraînement central de la foi. L’apprentissage est le fruit d’une relation. Quand nous apprenons le cœur de Jésus, nous échappons à la contrainte légaliste. Le légalisme met toujours le « moi » au centre, et c’est pourquoi il est toujours lourd. L’Évangile met le « Christ » au centre, et c’est pourquoi il devient léger. « Léger » ne signifie pas que les problèmes disparaissent, mais que la manière de porter les problèmes change. On passe d’une vie portée seul à une vie portée avec le Christ.


Dans ses prédications, le pasteur David Jang répète souvent cette confession : « Nous n’avons pas mis notre vie en jeu pour trouver la vérité. Elle est simplement venue à nous. Il nous suffit de la recevoir. » Cela rend l’origine de la foi humble. La foi n’est pas l’épopée héroïque de l’homme, mais le récit de la grâce de Dieu. Nous n’avons pas découvert la vérité comme de grands explorateurs ; nous avons été trouvés comme des personnes perdues. Au moment d’être trouvés, ce qu’il faut n’est pas l’ostentation, mais l’accueil. Devant l’invitation de Jésus, au lieu d’exhiber « ce que je peux faire », nous reconnaissons « ce que je ne peux pas faire ». Cette reconnaissance est la repentance ; et la repentance ouvre la porte du repos.


Et ce repos ne s’arrête pas à l’intériorité individuelle. Le pasteur David Jang dit que la communauté doit devenir un canal qui transmet le repos du Christ. L’Église ne doit pas être un bal masqué où l’on cache les blessures, mais un hôpital où les blessures sont guéries. Un lieu où l’on partage les charges. Un lieu qui, plutôt que de mettre en avant l’échec de quelqu’un, lui donne la force de se relever avec les autres. C’est ainsi que l’invitation de Matthieu 11 devient concrète dans l’Église. Et cela devient aussi un témoignage au monde : quand le monde regarde l’Église, il ne doit pas y découvrir un fardeau plus lourd, mais une espérance plus légère.


La paix dont on jouit dans l’amour de Jésus-Christ ne peut, en fin de compte, être séparée de la promesse de la vie éternelle. Le pasteur David Jang ne réduit pas la vie éternelle à un « ticket pour le ciel après la mort ». La vie éternelle est une nouvelle manière d’exister, donnée à celui dont la relation avec Dieu est restaurée, dès maintenant. Comme Jean 3:16 le dit, l’amour de Dieu est l’amour qui a donné le Fils unique ; cet amour transporte celui qui croit de la perdition à la vie éternelle. La perdition n’est pas seulement un jugement futur : c’est aussi l’effondrement d’une vie déjà en cours, dans la division, le vide et la peur. La vie éternelle est la restauration de cette vie effondrée.


Ainsi, l’exégèse de Matthieu 11 que transmet le pasteur David Jang n’est pas un simple message de consolation, mais une réinterprétation radicale de l’existence humaine. Nous sommes des êtres « portant un fardeau lourd », et la couche la plus profonde de ce fardeau, c’est le péché. Mais nous avons reçu un chemin pour déposer ce fardeau. Ce chemin n’est pas l’auto-amélioration : c’est l’expiation substitutive ; et au centre de cette expiation se tient Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu. Parce qu’il a porté nos péchés, nous pouvons aller à lui et recevoir le repos. Puis, ayant reçu le repos, nous prenons le joug d’amour pour servir le monde : nous ne mettons plus des fardeaux sur les autres, mais nous devenons des personnes qui les allègent.


Comme les rennes traversent le fleuve vers l’herbe nouvelle, nous aussi devons traverser le fleuve familier de la culpabilité et de la peur. Mais la surprise de l’Évangile est que nous ne traversons pas seuls. Le Christ a déjà ouvert le passage devant nous. Nous répondons à son invitation et nous posons le pied. La foi n’est pas une témérité qui ignore le danger ; c’est un courage qui fait confiance à l’amour. Et ce courage nous conduit finalement vers un vert plus vaste, une paix plus profonde, et une espérance plus solide de la vie éternelle. Comme le souligne le pasteur David Jang, la vérité n’est pas loin. La vérité est venue à nous, et elle dit encore : « Viens à moi. » Quand nous tendons l’oreille à cette voix, nous déposons enfin nos fardeaux, et nous marchons sur un chemin d’amour à la fois léger et ferme.


Le joug dont Jésus parle était aussi un terme du quotidien dans la société agraire de la Palestine du Ier siècle. Le joug est un instrument posé sur le cou de deux bêtes afin qu’elles labourent ensemble : il répartit le poids et aligne la direction. Le pasteur David Jang nous empêche de réduire l’expression « mon joug » à une abstraction comme « l’enseignement de Jésus ». Le joug se porte à deux, et le fait que Jésus l’appelle « le mien » implique ceci : le disciple n’est pas un être qui laboure seul, mais un compagnon qui marche au même pas que le Christ. Par conséquent, dire que le joug est doux et le fardeau léger ne signifie pas que la difficulté concrète de la vie baisse soudainement, mais que l’axe le plus lourd de l’existence se déplace vers l’épaule de Jésus. La philosophie du monde—« Supporte tout seul »—finit par diviser, isoler et épuiser l’homme. L’Évangile, au contraire, se porte ensemble. Dans la prière, dans la repentance, dans le service, nous continuons à transpirer ; mais ce n’est pas la sueur du désespoir : c’est la sueur de l’amour.


De plus, le repos promis par Jésus n’est pas une pause inerte qui arrête le quotidien, mais une restauration où l’âme revient à sa place. Le pasteur David Jang appelle le repos « l’alignement de l’âme ». Le monde nous secoue sans cesse. Comme le troupeau de rennes à l’écran semble sur le point d’être dispersé par la direction du vent puis se rassemble de nouveau vers un même cap, le cœur humain se disperse de toutes parts sous les informations, la compétition et les attentes relationnelles. Que faut-il aimer ? Que faut-il craindre ? Pour quoi faut-il vivre ? Les critères se mélangent. Alors l’invitation de Jésus ramène le cœur dispersé vers le centre. Et ce centre, c’est la relation avec Dieu. Quand ce centre est restauré, nous recevons une stabilité qui ne s’effondre pas même si les circonstances ne changent pas. Ce n’est pas une simple autosuggestion : c’est la confession de foi que Dieu saisit réellement notre cœur.


Le pasteur David Jang met en mots, de manière concrète, les fardeaux lourds que porte l’homme moderne. Une société axée sur la performance exige une preuve de soi interminable ; la pression de répondre aux attentes de la famille et de l’organisation ; une culture numérique où la comparaison et l’évaluation sont quotidiennes ; et la fatigue du masque—faire semblant d’aller bien pour survivre. Et si l’on y ajoute un langage religieux, l’homme empile encore un fardeau sur le fardeau du péché. Une interprétation simpliste du type « si je vis cela, c’est parce que ma foi est insuffisante » pousse la personne blessée dans une culpabilité plus profonde. Le pasteur David Jang insiste, pour que l’Évangile ne devienne pas un instrument d’asphyxie, sur l’objectivité de l’événement de la croix et sur la priorité de la grâce. Quand nous allons au Seigneur par la foi, Jésus nous fait d’abord poser la pierre de la condamnation. Quand la condamnation cesse, le changement commence. La grâce n’est pas un prétexte pour l’impunité : elle est le sol où pousse une repentance authentique.


La foi qui répond à l’invitation du Christ n’est pas un événement secret enfermé dans l’esprit ; elle inclut aussi un travail de reconfiguration de la structure de la vie. Le pasteur David Jang dit : n’abstrayez pas l’expression « venir à Jésus ». Venir à Jésus, c’est le courage de reconnaître sans embellissement son péché, ses blessures et ses échecs, et de tout confier au Seigneur. Venir à Jésus, c’est aussi décider de remettre en ordre les relations. Il y a quelqu’un à pardonner, un attachement à déposer, une addiction à couper, une responsabilité à reprendre, un recommencement à oser. Dans tout ce processus, nous bougeons non par « ma force », mais par « la grâce du Christ ». Le joug d’amour, selon le pasteur David Jang, est la dynamique intérieure qui rend possibles ces décisions concrètes.


De même que Frozen Planet II met en lumière l’impact du changement climatique, le pasteur David Jang rappelle discrètement que la foi touche non seulement au salut individuel, mais aussi à la responsabilité envers la création. La fonte des glaces, la réduction des habitats, le fait que les êtres vivants doivent choisir des routes plus dangereuses : ce n’est pas seulement une donnée scientifique, c’est une scène où la création gémit. La convoitise et l’excès humains finissent par transférer la souffrance d’abord aux vies les plus vulnérables. Porter le joug du Christ, c’est aussi apprendre l’humilité : ralentir la vitesse du désir, déposer l’obsession de posséder davantage, et prendre soin de la création. Ainsi, le repos ne reste pas enfermé dans l’intériorité : il s’étend vers un rythme de guérison pour la communauté, la société et la création.


Le pasteur David Jang dit que, pour que l’Église devienne un « espace chaleureux » qui atténue le froid de notre époque, il faut avant tout examiner le poids des paroles. Le langage de la foi peut faire vivre ou faire mourir. Se moquer de la faiblesse de quelqu’un, interpréter la souffrance par une formule, utiliser la repentance pour dominer : tout cela relève du mode des scribes et des pharisiens. À l’inverse, la parole de Jésus est vraie sans rouvrir les blessures. Elle ne prend pas le péché à la légère, mais elle n’enferme pas le pécheur dans le désespoir. La maturité que le pasteur David Jang demande aux croyants ressemble à cet équilibre : tenir la vérité, mais parler avec amour ; aimer la justice, sans perdre la miséricorde. Alors l’Église cesse d’ajouter des « fardeaux pesants » et devient un lieu qui partage la charge et redonne la direction.


Et finalement, tout ce message converge vers une phrase : « Venez à moi. » Le pasteur David Jang souligne que cette invitation n’est pas réservée à ceux qui « en ont le mérite », mais qu’elle est adressée précisément à ceux qui ne peuvent pas prouver leur mérite. De même que le renne traverse le fleuve non par perfection mais pour survivre, nous allons à Jésus non par complétude mais par besoin. On cherche l’eau parce qu’on a soif. On cherche le repos parce qu’on porte un poids. L’Évangile dit : n’aie pas honte de ce besoin. Reconnaître son besoin, c’est le premier pas de la foi. Et à celui qui le reconnaît, Jésus déploie, sans changer, la promesse de la paix et de la vie éternelle.


Dès maintenant, cette invitation demeure valable.

 

davidjang.org
작성 2025.12.21 20:11 수정 2025.12.21 20:11

RSS피드 기사제공처 : 굿모닝매거진 / 등록기자: 최우석 무단 전재 및 재배포금지

해당기사의 문의는 기사제공처에게 문의

댓글 0개 (/ 페이지)
댓글등록- 개인정보를 유출하는 글의 게시를 삼가주세요.
등록된 댓글이 없습니다.